Séquence 2  "La vie est un songe"


Une première pièce jointe vous présente la position de la scène dans la pièce. C'est la fin de la pièce, Sigismond, personnage principal, en tire les conclusions.

La deuxième pièce jointe est un mini-dossier sur le théâtre espagnol au "siècle d'or"et attire votre attention sur les buts de Calderón dans cette pièce. Nous sommes à un moment où l'Espagne est fanatiquement catholique, où les mystiques (Sainte Thérèse d'Avila, Saint Jean de la Croix....) s'en donnent à cœur joie, où l'inquisition fait bruler de l'hérétique à tire-larigot en plein centre de Madrid, mais où une pensée libre se fraye discrètement une place dans des sentiers qui ne sont pas tracés par la "sainte inquisition" et en faisant semblant de ne rien voir pour ne pas attirer l'attention de la pieuse institution. A ce moment l'Espagne est la première puissance mondiale avec son empire "sur lequel le soleil ne se couche jamais". Elle menace la France puisqu'elle la tient en tenaille avec les Pays Bas espagnols (l'actuelle Belgique) . Sa culture est prestigieuse et admirée dans toute l'Europe. Mais les ennuis vont arriver : à Rocroi en 1643 Condé écrase l'armée espagnole considérée jusqu'ici comme la plus puissante d'Europe. La vie est un songe est de 1635 et le Cid de Corneille de 1636. Les deux pays se suivent culturellement et politiquement. Après 1661 la France devient la première puissance d'Europe mais le Roi soleil saura la ruiner par son goût de la guerre et des bâtiments luxueux et en faire un pays exsangue au moment de sa mort (1715).

 

Bonne lecture! Ce n'est pas un devoir de vacances et chacun est libre de lire ou ne pas lire. Je proposerai une visio conférence à la mi-février pour ceux que ça intéresse.

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